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Le discours de clôture d’Harlem Désir à l’Université d’été

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Retrouvez le discours du premier secrétaire par intérim Harlem Désir prononcé lors de la plénière de clôture de l’Université d’été du PS et du MJS.


Discours de clôture d'Harlem Désir – La Rochelle… par PartiSocialiste

(pour lire aussi le texte intégral cliquer sur « lire la suite »)

Chers amis, chers camarades,

Chère Martine, Cher François, Chère Ségolène, Cher Arnaud, Cher Manuel, Cher Jean Michel,

A l’heure de conclure nos travaux, on me dit que nous battons cette année le record de présence ici, à La Rochelle, où nous sommes plus de 5000 socialistes !

Merci à tous ceux qui donnent à cette rencontre tout son éclat : les camarades de la fédération de Charente Maritime et leur 1er secrétaire fédéral Olivier, les permanents, notre si courageux service d’ordre, Maxime, Emmanuel, Marylise et évidemment chacun d’entre vous, camarades, qui avez fait le déplacement à La Rochelle. Et merci en particulier à ceux qui font de tous nos rendez vous un succès : merci à la relève, merci aux jeunes socialistes et à leur présidente Laurianne !

Et après ces 3 jours de débats, de travail, de convivialité – marqués de cet esprit de camaraderie qui doit toujours être au coeur de l’identité socialiste – je veux vous dire mon sentiment personnel: lorsque je nous vois inventifs, combatifs, unis au service des Français, je ne ressens pas seulement une immense fierté d’être socialiste, mon sentiment profond est que notre parti est aujourd’hui un grand parti socialiste et que jamais depuis 25 ans les Socialistes n’ont été aussi près de remporter l’élection présidentielle.

Nous ne cherchons pas la victoire pour la victoire, le pouvoir pour le pouvoir, nous voulons la victoire pour la France, nous voulons le pouvoir rendu aux Français. Car les Français attendent cette victoire, ils l’exigent de la gauche, ils l’exigent de nous.

C’est pourquoi notre rentrée politique, ici à la Rochelle, est d’abord une rentrée de défense des Français, contre cette droite qui leur impose une rentrée de sacrifices, d’injustice et d’austérité.

Ils attendent que nous chassions cette droite qu’ils ne supportent plus. Ils ne supportent plus l’agitation qui remplace l’action, l’arrogance qui dissimule l’impuissance, l’incapacité de ce Président à gouverner la France, lui qui peine si souvent à se gouverner lui-même.

Il faut que quelqu’un dise la vérité à Nicolas Sarkozy : les Français ne veulent plus de votre politique, de vos échecs, de votre clan à la tête de l’Etat. Monsieur le Président, les Français ne veulent tout simplement plus de vous et ils vous le diront dans quelques mois !

Je le dis à la droite tout entière : les Français n’oublieront aucune des fautes commises, aucune des promesses non tenues depuis 2002.

Avec ce Président, les historiens n’auront pas beaucoup de travail, ou, plus exactement, pour définir sa présidence quelques lignes suffiront : « Nicolas Sarkozy, Président des fausses promesses pour les Français et des vraies largesses pour les ultra-riches ».Les Français n’oublieront pas l’escroquerie du « travailler plus pour gagner plus » – cette escroquerie politique, économique, sociale – ces cinq années de hausse du chômage, de chute du pouvoir d’achat, d’explosion des inégalités, de dégradation des conditions de travail, de casse des retraites.

Les Français n’oublieront pas le cynisme de ces Robins de bois à l’envers qui prennent aux pauvres pour donner aux riches, qui prennent au RSA pour donner à l’ISF, pour donner à M.Tapie, à Mme Bettencourt et au 1er cercle de l’UMP. Ces belles personnes qui, comme M.Wauquiez, qualifient les chômeurs de cancer de notre société ! Ces Tartuffes qui nous querellent sur les fichiers de nos Primaires mais qui veulent ficher les allocataires sociaux comme Monsieur Mariani et Monsieur Bertrand!

La France a honte de cette droite qui attaque les victimes de la crise plutôt que de s’attaquer à la crise.

Cette droite pompier pyromane qui crie au feu, invente des soi-disant règles d’or pour cacher sa gestion de plomb et imposer son plan d’austérité aux Français.

Qui donc, depuis 10 ans, a creusé, troué de toutes parts nos finances publiques en multipliant les cadeaux aux plus riches au lieu de soutenir les salaires, la croissance et l’emploi des Français ? Qui a doublé la dette de la France depuis 2002, passée en dix ans à 1 800 milliards d’euros ? Cela, ce n’est pas le bilan du manque de rigueur de la gauche, c’est la facture laissée par la droite.

Et Messieurs Sarkozy et Fillon, Monsieur Déficit et le Docteur Faillite, osent encore nous donner des leçons d’économie et surtout, c’est peut être le pire, de morale !

Puisque les agences de notation sont à la mode, je préfère prévenir le Président de la République : Monsieur le Président, cela fait bien longtemps que vous avez perdu votre triple A auprès des Français.

Messieurs Sarkozy et Fillon, pensez un peu plus à la France et un peu moins à 2012, montrez vous à la hauteur pour une fois, rangez votre soi-disant règle d’or et arrêtez vos jeux politiciens, ayez le courage de reconnaitre vos erreurs et faites amende honorable.

Présentez un budget de justice fiscale, un budget anti crise, un budget où les efforts seront justement répartis : oui Ségolène a raison, commencez par reprendre l’argent là où vous l’avez mis depuis 2002, c’est à dire dans la hotte immense des cadeaux fiscaux que vous avez offerts aux plus riches.

Monsieur Fillon croit avoir dupé les Français avec sa micro-taxe pour les maxi-riches. D’une main il leur reprend exceptionnellement 200 millions d’euros avec sa toute petite taxe. Mais de l’autre il leur donne 10 fois plus, 2 milliards d’euros, avec l’allégement de l’impôt sur la fortune !

Les amis ultra-riches du pouvoir signent de belles tribunes dans les journaux pour demander à être davantage taxés. C’est déjà un bel aveu sur l’injustice de leur politique fiscale. Mais qu’ils leur fassent plutôt signer des chèques au trésor public ! Ce sera moins utile à leur communication, mais tellement plus utile au budget de la Nation !

Je veux le dire avec une certaine solennité : c’est bien mal aimer la France que de croire qu’on peut lui faire l’aumône de quelques millions. La France ne reçoit pas la charité que lui consentent quelques milliardaires. La France c’est la République, la France lève l’impôt citoyen, l’impôt juste, l’impôt équitable.

Et je crois qu’aujourd’hui, face à des circonstances exceptionnelles, nous devons puiser notre force et notre sursaut dans ce que notre histoire nationale a de révolutionnaire : oui notre pays a besoin d’une nouvelle Nuit du 4 août, une Nuit du 4 août fiscale.

Notre pays a besoin de l’abolition des privilèges fiscaux : il faut revenir sur l’allégement de l’ISF, il faut annuler les niches fiscales clientélistes, et vraiment taxer les très hauts patrimoines et les hauts revenus comme l’a justement proposé Bertrand Delanoë, il faut taxer les revenus du capital au moins comme ceux du travail, les stocks options, les bonus, et les super-profits des groupes bancaires et pétroliers.

Au lieu de cela, la droite ne montre que son esprit d’abandon, sa servilité face aux puissances de l’argent, sa résignation face à la finance et aux marchés.

Pourtant, comme le rappelle souvent Martine, notre pays a tant d’atouts, notre nation a su se relever de tant de crises, affronter tant de dangers, la France ne cédera pas devant quelques spéculateurs et quelques conservateurs.

Sont ils incapables, comme nous l’avons fait avec nos camarades allemands du SPD, de se réunir pour trouver des solutions communes, tous ces conservateurs qui dirigent l’Europe ? Rien, pas une vraie solution, voilà même qu’il se réunissent maintenant pour annoncer ce qu’ils ne vont pas faire, pas d’eurobonds, pas de renforcement du Fond de stabilité financière, pas plus de budget européen, pas d’harmonisation sociale et fiscale, ni de véritable gouvernement économique européen. Car François a eu bien raison de le dire : deux réunions par an avec M.Van Rompuy, c’est quand même un peu court pour sauver l’Europe ! Nous n’acceptons pas que ces conservateurs soient les fossoyeurs du projet européen.

Berlusconi, Sarkozy, Merkel, Cameron, Barroso: ils n’ont su coordonner que leurs échecs, leur impuissance à sortir le continent de la récession, ils n’ont su coordonner que l’austérité qu’ils veulent imposer aux peuples d’Europe. De sommet en rencontres, ils ont agi chaque fois trop tard et trop peu, sans être à la hauteur de l’événement, ni redonner un cap au continent.

C’est pourquoi une nouvelle génération d’Européens doit se lever. Debout l’Europe, réveillez vous Européens, il faut sauver notre continent et sortir nos pays de la crise. Il faut défendre haut les couleurs et les valeurs de l’Europe dans le monde de demain. Il faut refuser la fatalité du recul social et du chômage qui sont les fléaux de nos sociétés et qui minent l’esprit européen.

La réponse à la crise ne sera pas dans moins de solidarité et dans le chacun pour soi, mais dans plus de solidarité entre Européens. C’est le combat que nous menons derrière Catherine à Strasbourg et à Bruxelles. Pourtant l’on voit partout l’égoïsme, le repli nationaliste triompher.

Nous le disons : face à cette crise, le nationalisme c’est l’impasse, c’est l’impuissance, comme hier c’était la guerre – proclamait François Mitterrand – comme aujourd’hui c’est toujours la haine.

Nous n’accepterons jamais la tentation xénophobe, nous combattrons toujours les profiteurs de crise que sont les leaders d’extrême droite. L’héritière millionnaire Le Pen ne sera jamais le porte voix des travailleurs français : le Gentil Syndicaliste du FN n’est que l’arbre qui cache la foret des neo-nazis, des racistes, des révisionnistes qui continuent à peupler le Front National… Et dans cette forêt d’extrémistes qui empoisonnent toute l’Europe, il y a un homme, dont les actes ignobles ont été justifiés par les Le Pen père et fille. Cet homme s’appelle Breivik, et il a tué nos camarades norvégiens au nom d’une idéologie de haine qui relie toute l’extrême droite en Europe. Il y des discours qui tuent.

Je veux ici avoir une pensée fraternelle pour nos jeunes amis et camarades norvégiens assassinés, pour toutes les victimes de la haine en Norvège, tués le 22 juillet dernier parce qu’ils étaient socialistes. Je pense tout particulièrement à notre jeune compatriote assassiné, Rolf Cristopher Johansen Terreau et à sa famille.

Et en pensant à ce drame, je me dis que, décidément, nous ne pouvons accepter et nous n’accepterons jamais aucune forme de complicité, ni d’alliance, dans les idées ou dans les urnes, entre l’extrême droite et la droite. Il faut que cesse cette dérive qui fait passer Claude Guéant de grand commis de l’Etat à triste copie de Bruno Gollnisch.

Oui, l’UMP a organisé en son sein, avec la bénédiction de son secrétaire général, M.Copé, une passerelle, un sas permanent avec l’extrême droite, qui s’appelle la Droite populaire et qui n’a de populaire que le nom puisqu’elle a porté les idées les plus antisociales de ces derniers mois.

Il y en a assez de cette droite rance, qui compare les homosexuels à des animaux, qui demandent des tests ADN pour les immigrés, ou qui veut interdire le droit de grève. La Droite populaire est une droite anti-républicaine, c’est une droite lepeno-compatible couverte cyniquement par la direction de l’UMP et M. Copé pour préparer de futures convergences avec l’extrême droite !

Face à cette droite dangereuse, il faudra faire vivre l’humanisme républicain qui est au cœur de la gauche. Je pense en ce moment aux mots de notre camarade le 1er ministre norvégien : « nous répondrons, nous, par encore plus d’ouverture, par encore plus de démocratie. »

Oui, plus de démocratie, au cœur de notre projet ; la parole donnée aux citoyens, c’est le point de départ pour relever les défis et préparer l’avenir. Au cœur de la crise, quand le marché prend le pouvoir sur nos vies, sur les aspirations essentielles, sur le droit à la santé, au logement, à l’emploi, à la justice sociale, il faut rétablir la démocratie, le pouvoir des citoyens. C’est le choix des socialistes depuis Jaurès. Il n’y a de chemin vers le changement, vers le progrès, vers la justice et l’égalité que par de plus grandes conquêtes démocratiques et la parole rendue, et plus de pouvoirs donnés, aux citoyens.

C’est le sens que nous avons, dès leur conception avec Arnaud, voulu donner à ces primaires citoyennes, qui seront en elles mêmes, par cette révolution démocratique qu’elles représentent, la première expression de la volonté citoyenne de changement, le premier acte du changement.

Nous avons un projet ambitieux et solide, sur l’emploi, l’environnement et la croissance durable, le logement, l’Ecole, la sécurité, et tous les sujets qui sont au coeur de la vie des Français.

Nous sommes le premier parti à avoir présenté un projet aux Français, et Laurent as décrit hier au cours de ces débats ce que pourra être la première année de ce changement attendu. Ce projet de tous les socialistes sera le socle de notre victoire et de notre réussite collective.

La situation de la France est difficile et au rythme des dégâts commis par cette majorité, elle le sera plus encore, nous le savons, en 2012. C’est pourquoi, il n’y aura pas de redressement sans vérité. Nous ne pourrons pas tout faire tout de suite. Il nous faudra fixer des priorités, et combler les trous, réparer les dégâts des politiques passées, en même temps qu’investir immédiatement dans nos priorités pour préparer les succès de l’avenir.

Il faut l’assumer : notre responsabilité sera de réduire les déficits et la dette que la droite irresponsable a accumulés, en même temps que d’engager le changement. Mais nous disons, à ceux qui à droite voudraient nous faire croire que rien n’est possible à cause de la situation calamiteuse dans laquelle ils ont mis les finances publics, le commerce extérieur et l’emploi, que sans changement de politique, sans soutien actif à l’investissement, à l’emploi, à l’éducation, à la recherche, à l’innovation, à l’industrie, au développement durable, il n’y aura pas de croissance et sans croissance il n’y aura pas de réduction des déficits et de la dette.
Alors nous le ferons en étant conscient de la nécessité du désendettement, mais Manuel a eu une formule qui traduit bien notre sentiment collectif : « ne sacrifions pas l’avenir, pensons le long-terme, favorisons l’intérêt général ! »

Mes chers camarades,

Au service d’un grand projet pour la France, nous avons des candidats de très grande qualité, nous en sommes fiers. Des candidats qui placent l’unité au dessus de tout, je veux les remercier tous les six ainsi que tous ceux qui font campagne avec eux.

J’aime leur engagement et leur courage dans cette campagne où ils se sont lancés pour nous, et pour nos idées, j’aime, nous aimons leur respect mutuel. Je vous demande de les applaudir.

Il est révolu le temps où la droite pouvait nous donner des leçons d’unité, et le contraste est frappant entre notre débat démocratique dans l’unité et, en face, la zizanie qui règne à l’UMP, puisque dans quelques jours MM. Estrosi et Bertrand tiendront même un meeting anti-Copé à Nice !

Aujourd’hui, nous faisons le rassemblement des socialistes avec le Parti Radical de Gauche de Jean-Michel Baylet que je remercie chaleureusement de sa présence parmi nous ce matin. Demain nous ferons le rassemblement de toute la gauche et des écologistes, dont je veux saluer les représentants des formations qui sont ici parmi nous.

Alors, faites comme nos jeunes du MJS qui ont animé la caravane des Primaires qui vient de s’arrêter à La Rochelle à l’issue de son tour de France : allez chercher les Français, dans vos villes, vos villages, vos quartiers !

Alors, allez chercher ceux qui, en cette rentrée, ne supportent plus la casse de l’Ecole, montrez leur nos idées, nos propositions pour le quotidien de leurs enfants comme pour l’éducation du 21e siècle.

Allez chercher ceux qui, comme nous, aspirent à redonner sa valeur au mérite plutôt qu’à la rente, toute sa valeur au travail et à l’emploi de qualité pour tous.

Allez chercher ceux qui ne se résignent pas à la disparition des services publics, et montrez leur notre vision moderne, efficace de l’Etat. Tous ceux qui veulent une économie française plus compétitive dans la mondialisation, qui veulent une industrie plus forte, une recherche mieux soutenue, des PME en expansion, une croissance à la fois sociale et écologique.

Allez chercher tous ceux qui aiment notre patrimoine commun le plus précieux, la République, et qui sont blessés par l’ignoble discours de Grenoble, la chasse aux Roms, les attaques contre la laïcité lorsque depuis le Vatican Nicolas Sarkozy juge le religieux supérieur à l’instituteur. Tous ceux qui ne tolèrent plus le mépris des contre-pouvoirs, des juges, de la presse et des médias indépendants, des syndicats, de l’opposition.

Tous ceux qui ne supportent plus le mépris des collectivités locales, des territoires, la casse des services publics de proximité, le recul de la décentralisation.

Allez chercher, ceux qui avec nous donneront avant 2012, dans quelques semaines, un président socialiste à notre pays, le président du Sénat après son basculement historique par une majorité de progrès, lors des prochaines élections sénatoriales du 25 septembre, n’est ce pas mon cher Jean Pierre.

Allez chercher ceux qui ont envie que la France rayonne à nouveau dans le monde, après les années de tapis rouge déroulé à MM. Ben Ali ou Khadafi, et l’erreur historique de Nicolas Sarkozy face aux printemps démocratiques arabes.

Allez chercher ceux qui sont en colère, ceux qui ont envie de s’indigner pour mieux construire une autre société, plus belle car plus juste, plus forte car plus juste. Car dans les rues de Tel Aviv comme dans celles de Madrid ou d’Alger, la jeunesse envoie le même message que la jeunesse de France : nous ne voulons plus de cette vie là. Nous voulons un autre monde, nous voulons un autre avenir.

Chers amis,

Dans quelques semaines, les Français confieront à l’un ou l’une d’entre nous la plus haute et la plus noble des charges : non pas seulement celle de faire gagner la gauche, mais celle de faire gagner la France.

2012 sera, j’en suis convaincu, une confrontation entre le cynisme et l’espoir. Nous ne nous résignons pas à ce que la politique soit réduite à ce que la droite en a fait, ce qu’Albert Camus appelait « une machine à désespérer les hommes. » Depuis 5 ans nous attendons cette confrontation, et je sais que nous sommes tous impatients d’en découdre avec cette droite arrogante et cynique.

Dès aujourd’hui chacun d’entre nous a un devoir à l’égard de notre parti et de notre pays, c’est de s’engager pleinement pour la réussite du grand rendez vous démocratique des Primaires dans 50 jours, puis pour la victoire en 2012. Cette victoire sera d’autant plus belle qu’elle sera collective : notre candidat ou notre candidate aura besoin d’une armée de bonnes volontés et de militants enthousiastes.

Alors je veux vous le redire : vous pouvez compter sur moi, et je sais pouvoir compter sur vous.

En 2012, avec vous, avec nous, les Français ne choisiront pas seulement la gauche qui fait renaitre l’espoir, mais la gauche inventive, à la fois réaliste et rebelle, la gauche qui porte un immense changement pour la France du XXIe siècle. Oui, ensemble, pour notre peuple qui l’a tant attendu, nous serons, au rendez vous de la victoire en 2012, nous serons au rendez vous du changement pour la France.

Je vous remercie.


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